Fermeture de l’accueil d’urgence de Nancy
** 23 novembre 2009 : Après le SAMU social jeudi dernier, c’est au tour du Point d’accueil d’urgence de réouvrir ses portes. Enfin ! Le plus gros de la tempête est passé mais tout n’est pas réglé. Combien de temps va-t-on tenir, maintenant que les accueils sont de nouveau possible, car le nombre de chambres d’hôtels sur Nancy n’est pas infini ? Qui va absorber le surplus de travail ? Enfin, le flux des demandeurs d’asile ne dépend que de l’ARS. Encore beaucoup de questions en suspens… La vigilance s’impose donc !
** 17 novembre 2009 – Un bout de la crise s’est dénoué ce soir. L’état vient d’accepter de payer ce qu’il doit à l’association ARS (1,7 million d’euros) en 2 versements (la moitié tout de suite et l’autre moitié début 2010).
Mais tout n’est réglé. Les consignes de la direction de l’ARS, quant à la prise en charge des nouvelles demandes d’accueil d’urgence, doivent encore être précisées. Quelles seront maintenant nos conditions de travail, nos capacités d’accueil et le futur du Point d’accueil d’urgence ?
** 16 novembre 2009 – Le Point d’accueil d’urgence est toujours malheureusement bien fermé. La direction de l’association a décidé de ne plus faire d’accueil d’urgence du tout, que ce soit via le PAU, comme via le SAMU social. Même les familles avec enfants vont rester dehors ! Ca craint…
L’association chiffre à 1,7 millions d’euros la somme que l’état lui doit et s’estime en grand danger financier.
** 26 octobre 2009 – Le Point d’accueil d’urgence (PAU 15 rue Gilbert à Nancy) est fermé depuis le lundi 26 octobre (fait exceptionnel !), du fait de la saturation du dispositif d’accueil d’urgence sur Nancy : plus assez de places sur les chambres d’urgences et les hôtels et nombre de personnes demandant l’asile grandissant. Le 115 (ligne téléphonique gratuite pour les sans-abri) répond qu’il n’y a malheureusement plus de place. Un bras de fer est également en cours avec l’Etat afin qu’il augmente son financement. Négociations en cours. L’hiver commence donc sur les chapeaux de roue !
Evidemment, il y a un lien important avec la situation des demandeurs d’asile. Sujet sur lequel nous travaillons fortement (voir l’article ci-dessous et surtout l’état des lieux que nous avons rédigé).
Les délégués du personnel SUD sont satisfaits par la mesure prise par la direction qui permet au moins de protéger la santé physique et la charge mentale qui pèsent sur l’équipe du PAU. Mais cela ne règle ni la question globale de l’accueil d’urgence ni celle de la prise en charge des demandeurs d’asile.
A suivre…
Presse :
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VIDEO : Reportage de France 3 (édition de Nancy) le jeudi 19 novembre 09.
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Lire l’article de L’Est Républicain (mercredi 18 novembre 09)
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AUDIO : Reportage sur France Bleu Sud Lorraine le mardi 17 novembre 09 (à 18h).
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Lire l’article de L’Est Républicain (samedi 14 novembre 09)
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AUDIO : Reportage sur la radio RCF Jérico Nancy (93.7 FM), vendredi 13 novembre au matin.
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Lire l’article de L’Est Républicain (vendredi 6 novembre 09)
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AUDIO : Sujet évoqué par RCF Jérico Nancy (93.7 FM) début novembre 09.
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AUDIO : reportage de France bleu Sud Lorraine (Nancy) du mardi 3 novembre 09 (journal de 8h).
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VIDEO : reportage de France 3 Lorraine (édition de Nancy du lundi 2 novembre 09).
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VIDEO : reportage de France 3 Lorraine (édition de Nancy du vendredi 30 octobre 09)
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VIDEO : reportage de France 3 Lorraine (édition régionale du vendredi 30 octobre 09)
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Lire l’article de L’Est Républicain (jeudi 29 octobre 09)
Autres :
- Rencontre officielle le mardi 17 novembre en début de soirée, entre la Préfecture de Nancy et les associations RESF 54, LDH 54 et notre syndicat SUD-ARS.
- Rencontre militante, le jeudi 5 novembre, d’une délégation SUD-ARS avec les associations RESF 54 et LDH 54 afin de travailler ensemble et de faire avancer le « dossier » des demandeurs d’asile.
- Participation de 5 salarié-es de l’ARS (dont 4 syndiqué-es SUD) au rassemblement organisé, le jeudi 29 octobre au soir, dans l’urgence par RESF 54 (devant la préfecture de Nancy), afin de montrer son inquiétude quant à la fermeture du PAU. Rencontre (stérile) également avec un directeur de cabinet du préfet.